Renouvellement du soutien financier du Syndicat des Jeux Européens de la Société des Bains de Mer (SBM) en faveur de la recherche contre les cancers pédiatriques du cerveau

Le travail des chercheurs en cancérologie du Centre Scientifique de Monaco (CSM) vise à mieux comprendre les processus qui conduisent à l’apparition de tumeurs cérébrales chez les enfants. En effet, les cancers pédiatriques du cerveau sont majoritairement provoqués par un blocage de certaines cellules du futur cerveau dans un état embryonnaire au cours du développement fœtal. Ces cancers représentent donc des maladies très différentes des cancers adultes. Malgré cela, les traitements utilisés pour les enfants sont systématiquement des traitements pour adultes dont la dose est ajustée.

Le Dr. Vincent Picco, chargé de recherche et responsable de l’équipe Cellules Souches et Tumeurs du Cerveau au Centre Scientifique de Monaco explique : « Le développement de stratégies thérapeutiques spécifiques aux cancers pédiatriques représente une opportunité d’améliorer très nettement leur prise en charge. Mon équipe développe des programmes de recherche qui reposent sur des techniques de manipulations génétiques des cellules cancéreuses. »  Le chercheur précise : « L’enjeu dans notre domaine consiste à disposer de modèles d’étude qui reproduisent fidèlement la situation très particulière des cancers pédiatriques du cerveau. Pour ce faire, nous fabriquons in vitro des avatars de cerveaux en cours de développement appelés « organoïdes cérébraux ». En introduisant des modifications génétiques ciblées dans ces « cerveaux in vitro », nous induisons l’apparition de tumeurs que nous avons besoin de caractériser finement. Le don du Syndicat des Jeux Européens de la SBM va nous permettre d’analyser la génétique de ces tumeurs expérimentales. Le renouvellement du soutien et de la confiance du Syndicat des Jeux Européens envers notre équipe Cellules Souches et Tumeurs du Cerveau est une belle reconnaissance et une grande source de motivation, nous les en remercions vivement ».

 

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Dr Vincent Picco