Le Dr Jacques Pouysségur invité à une conférence sur la recherche vaccinale à Séville
Annonce de la présentation du Dr Jacques Pouysségur.
Le programme de la session co-présidée par le Dr Pouysségur.
L'infection intracellulaire comme moteur de l'effet Warburg. Les pathogènes (virus, bactéries) détournent le métabolisme de la cellule hôte pour leur réplication rapide. Ci-dessus une liste des virus identifiés comme dépendants de la glycolyse.
Le groupe de conférenciers participant à la première journée du meeting de Séville. Le Dr Jacques Pouysségur est le 2ème en partant de la droite (1er rang).
Le Dr Jacques Pouysségur, Chargé de Mission et Responsable de l'équipe Hypoxie Tumorale et Métabolisme du Centre Scientifique de Monaco, a récemment été invité en tant que conférencier et co-président de la Conférence mondiale sur la recherche et le développement des vaccins (‘Global Conference on Vaccines Research and Development’) qui s'est tenue à Séville les 4 et 5 décembre 2022.
Le Dr Pouysségur s'est exprimé sur la glycolyse en tant que lien entre recherche vaccinale et cancer. Le besoin énergétique nourri par l’impact hypoxique de la glycolyse fermentative est maintenant établi pour tous les pathogènes : virus, bactéries et protozoaires infectieux. Ils sont dépendants de l’ATP glycolytique (effet Warburg) pour leur développement. La production rapide d’ATP par cette voie contribue à la vitesse de réplication de leur génomes et de leur dissémination.
L'équipe du Dr Pouysségur au CSM a appris à restreindre ou même à ‘supprimer’ la glycolyse des cellules à croissance rapide tout en maintenant leur viabilité par i) soit la délétion des 2 activités lactico-déshydrogénases LDHA et B via l’inhibiteur GNE140, ou 2) par l’inhibition conjointe des 2 transporteurs/exporters d’acide lactique MCT1 et MCT4.
Lors de sa conférence, le Dr Pouysségur a fourni une suggestion d’expérience : le succès de la vaccination ne fonctionne que par le déclenchement d’une immunité forte dirigée contre l'un des constituant clé du pathogène. Celle-ci est rapide par l’action des cellules immunitaires B et T, puis magnifiée par une montée en puissance au terme d’environ 15 jours de la production d’anticorps spécifiques par les cellules B. D’autre part, des lymphocytes T (dits «tueurs») entrent en scène pour éliminer les microbes. La propositon du Dr Pouysségur consiste à entrer dans le jeu de l’élimination complète du pathogène par une action conjointe de MCT1 et de MCT4 après 15 à 20 jours de vaccination visant à supprimer le taux résiduel de pathogènes par blocage de l’énergie. Résultats de l'expérience à suivre...
Pour plus de renseignements, veuillez contacter :
Dr Jacques Pouysségur
Dr Milica Vucetic