Le Dr. Nathalie Hilmi, responsable de la thématique d'Économie Environnementale au Centre Scientifique de Monaco, a effectué un voyage professionnel aux États-Unis, participant activement à la conférence de l'Allied Social Science Associations (ASSA) à San Antonio au Texas, et prenant part à la réunion du conseil d'administration de l'Association économique du Moyen-Orient (MEEA).
La conférence de l'Allied Social Science Associations, qui se tient chaque année, est une plateforme de premier plan pour les économistes du monde entier. En collaboration avec 64 disciplines connexes, elle permet aux professionnels de partager leurs points de vue, de collaborer et de se tenir informés des dernières recherches dans ce domaine. Fondée en 1885, l'American Economic Association (AEA) organise cet événement de trois jours chaque année en janvier, facilitant la présentation d'articles sur des sujets économiques généraux. La conférence attire plus de 20 000 membres issus du monde universitaire, des entreprises, des gouvernements et des groupes de consultants, reflétant ainsi une communauté diversifiée et dévouée à la recherche et à l'enseignement de l'économie. Par ailleurs, la Middle East Economic Association (MEEA) est une organisation privée, à but non lucratif et apolitique qui se consacre à l'étude scientifique des économies et de l'économie du Moyen-Orient. La MEEA sert de forum pour la diffusion de la recherche et l'échange académique en regroupant des universitaires qui s'intéressent de près à la région.
Lors de la conférence de l'ASSA, le Dr. Nathalie Hilmi a présenté un article intitulé "Aires marines protégées en mer Méditerranée", co-écrit avec ses étudiantes Cheyenne Couvreur et Veronica Luz Delvasto Algarin. Cette présentation traitait de l'urgence d'accroître la protection marine, en particulier en Méditerranée. Le Dr. Hilmi a mis en lumière l'engagement mondial de protéger au moins 30 % des océans de la planète d'ici à 2030, conformément aux récents accords internationaux. La discussion a révélé le contraste frappant entre les niveaux de protection des environnements terrestres et marins, soulignant les lacunes critiques dans la sauvegarde des écosystèmes marins. En se concentrant spécifiquement sur la mer Méditerranée, elle a présenté des travaux significatifs indiquant que seule une fraction de la zone bénéficie d'une forme quelconque de protection. L'exposé portant sur les aires marines protégées (AMP) mettait en lumière l'urgence d'augmenter les aires protégées dans l'environnement marin. Le Dr. Hilmi a abordé l'évolution de la perception des AMP dans les discussions scientifiques et les débats politiques, en soulignant que toutes les zones protégées désignées n'apportent pas d'avantages écologiques et socio-économiques significatifs. L'article plaidait en faveur d'un réseau de petites AMP entièrement protégées, remettant en cause la notion conventionnelle de grandes zones protégées sous des statuts inférieurs. En outre, les défis de gouvernance et les questions d'équité entourant le partage des bénéfices des ressources génétiques marines ont été mis en avant. La présentation s'est achevée en soulignant le rôle essentiel d'une gouvernance transparente et moderne des océans pour faire face aux crises interdépendantes du changement climatique, de la perte de biodiversité et du déclin général de la santé des océans. La présentation du Dr. Hilmi à la conférence de l'ASSA a apporté de précieuses informations à la communauté universitaire.
En outre, le Dr. Nathalie Hilmi a présenté les principales conclusions des rapports du GIEC et ses recherches sur l'océan et le carbone bleu lors d'une table ronde intitulée "Avenir de la transition climatique et de la finance dans la région MENA". Le panel, co-organisé par AEA et MEEA et modéré par le Dr Hassan Aly (Vice-président de l’Université du Nil, au Caire), a réuni d'éminents panélistes, notamment le Dr. Mahmoud Mohieldin (Envoyé spécial pour le financement du Programme 2030 pour le développement durable - Nations unies), Nathalie Hilmi (CSM) et le Dr. Roberta Gatti (économiste en chef, Moyen-Orient et Afrique du Nord, Banque mondiale). La discussion a porté sur les défis et les opportunités associés à la transition énergétique dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Les sujets abordés comprenaient les impacts macroéconomiques, le rôle des autorités locales et du secteur privé, et l'aspect crucial du financement dans le soutien d'une transition vers un système énergétique plus durable. Ce panel a mis en lumière les changements dynamiques dans le paysage énergétique de la région MENA, en se concentrant sur l'intérêt croissant pour la transition énergétique et les sources d'énergie renouvelables. Malgré des défis tels que la dépendance aux combustibles fossiles et les incertitudes politiques, la discussion a mis l'accent sur le potentiel d'augmentation des investissements dans les énergies renouvelables et la finance durable pour faciliter une transition énergétique réussie dans la région.
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Dr. Nathalie Hilmi