Le CSM participe à la 96e conférence annuelle virtuelle de la WEAI

Le Dr Nathalie Hilmi a présenté un article intitulé "La vulnérabilité du secteur de la pêche au changement climatique dans la région méditerranéenne" à la 96e conférence annuelle de la Western Economic Association International (WEAI) qui s'est tenue virtuellement du 27 juin au 1er juillet 2021. Elle a également présidé la session 138 : MENA Environment, monetary and political strategies.

La WEAI est une communauté éducative à but non lucratif dédiée au partage de la recherche et de l'analyse économique. Elle publie deux revues trimestrielles - Economic Inquiry et Contemporary Economic Policy - qui s'adressent à un éventail de lecteurs aussi large que possible. Les conférences sont des forums animés permettant aux membres de partager leurs recherches et d'encourager la discussion dans un environnement inclusif et constructif.
Environ 2000 économistes du monde entier sont membres de la WEAI. Ils viennent du monde universitaire, des affaires, des gouvernements et de la recherche pour faire partie d'une organisation qui défend la diversité de leur expérience et de leur pensée.

L'article présenté par le Dr Hilmi porte sur les impacts des risques écologiques et socio-économiques sur les pêcheries de la région méditerranéenne d'un point de vue uniquement économique. L'objectif est d'étudier la vulnérabilité du secteur de la pêche dans la mer Méditerranée aux différents risques.
Dans la première section, les auteurs analysent les données Fishstat de la FAO dans différents pays. Ils séparent la zone en trois subdivisions en raison de leurs caractéristiques différentes : 

  • les pays du nord de la Méditerranée (Espagne, France, Monaco, Italie, Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Albanie, Grèce et Malte),
  • les pays du sud de la Méditerranée (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte) et
  • les pays de l'est de la Méditerranée (Turquie, Syrie, Liban, Israël, territoires palestiniens et Chypre).

Ils abordent ensuite, dans la deuxième section, les principaux risques environnementaux (réchauffement, acidification des océans, hypoxie, désoxygénation, pollution et perte d'habitats) et les risques socio-économiques (démographie, villes côtières, flottes artisanales/industrielles, pêche artisanale/récréative, surpêche, degré de développement des pays, niveau de pauvreté, emplois liés à la pêche) pour la pêche en Méditerranée. Dans la troisième section, ils mettent en œuvre un modèle économétrique. Enfin, ils suggèrent quelques recommandations politiques suite à l'analyse de la situation observée et projetée des pêcheries dans la région méditerranéenne.

 



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