Publication en Biologie Médicale - Équipe Cellules Souches et Tumeurs du Cerveau

Plus de 55 millions de personnes sont atteintes de maladies neurodégénératives dans le monde. Elles incluent notamment la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. D’ici à 2050, on estime que l’incidence de ces pathologies va tripler, faisant de celles-ci un problème majeur de santé publique.

Compilant des données moléculaires, cliniques et génétiques, un rôle central de l’autophagie a récemment été rapporté dans le développement de ces pathologies. En effet, ce processus est le seul capable d’éliminer les agrégats de protéines, dont l’accumulation caractérise ces maladies.

Alors que les causes exactes de dysfonctionnement de ce processus sont encore mal connues, le présent commentaire récemment publié dans la revue Autophagy incrimine l’utilisation d’inhibiteurs de pompes à protons (PPIs), classiquement utilisés pour le traitement de pathologies digestives bénignes. Leur sur-utilisation chez les personnes âgées pourrait constituer un facteur de risque de développement des maladies neuro-dégénératives. Nous revisitons ainsi l’hypothèse de la cascade amyloïde autour de la désacidification lysosomale à travers l’utilisation de PPIs.

Publication :

Giuliano S., Montemagno C., Domdom M-A., Teisseire M., Brest P., Klionsky D. J., Hofman P., Pagès G., Mograbi B. Should evidence of an autolysosomal de-acidification defect in Alzheimer and Parkinson diseases call for caution in prescribing chronic PPI and DMARD?, Autophagy, 2023 Jul 23;1-7.
 DOI: 10.1080/15548627.2023.2214960
 

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Dr Christopher Montemagno