Alexander Venn, Chargé de Recherches dans l'équipe de Physiologie et Biochimie du Centre Scientifique de Monaco, a présenté ses travaux sur la physiologie environnementale des coraux dans le cadre de son Habilitation à Diriger des Recherches (HDR), le 5 décembre dans la salle de conférences du Musée océanographique de Monaco.
Sa présentation a donné un aperçu de ses recherches menées avec ses collègues et étudiants de l'équipe de Physiologie et Biochimie depuis son arrivée au CSM en 2008. Le thème principal de ses travaux était la régulation du pH liée à deux processus physiologiques essentiels aux écosystèmes coralliens d'eau peu profonde : la symbiose et la calcification. Il a également discuté de l’importance de la régulation du pH des coraux en réponse à l'acidification des océans causée par les émissions anthropiques de dioxyde de carbone.
La présentation s'est déroulée devant un jury de scientifiques de haut niveau : les professeurs Colin Brownlee, de la Marine Biological Association du Royaume-Uni, et Paola Furla, de l'Université Côte d'Azur en tant que rapporteurs, et les Drs Jérémie Vidal-Dupiol et Catherine Lorin-Nebel de l'Université de Montpellier, ainsi que le Professeur Denis Allemand, Directeur Scientifique du CSM, en tant qu’examinateurs. Il était présidé par la Directrice de l'équipe de Physiologie et Biochimie, le Dr Sylvie Tambutté.
Après de nombreuses questions intéressantes et une discussion scientifique extrêmement dynamique, le jury a eu le plaisir de décerner à Alexander Venn le diplôme d’ HDR, qui est la plus haute qualification universitaire qu’une personne puisse recevoir et correspond au niveau le plus élevé des diplômes français.
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Dr Alexander Venn
Equipe de Physiologie et Biochimie : soutenance de l’HDR du Dr Alexander Venn
Photo des membres du jury et du Dr Alexander Venn (au centre). Crédit photo : Eric Tambutté.
Image en microscopie optique du bord de croissance du corail Stylophora pistillata avec en médaillon une image confocale ratiométrique montrant le niveau de pH dans les cellules calcifiantes et le milieu calcifiant extracellulaire. Crédit ima : Alexander Venn / CSM