La prise en charge thérapeutique du cancer du rein métastatique (mRCC) a été bouleversée ces dix dernières années par l'apparition de deux traitements. Le premier repose sur l'utilisation de médicaments dits anti-angiogéniques, visant à détruire les vaisseaux sanguins irriguants la tumeur. Le deuxième type de traitement vise quant à lui à réactiver le système immunitaire du patient à finalité anti-tumorale.
Parmi les immunothérapies, l'axe PD-1/PD-L1 (programmed cell death protein 1) est un axe privilégié. La liaison de la protéine PD-L1, présente sur les cellules tumorales, au récepteur PD-1 sur les lymphocytes T entraîne l’inactivation de ces derniers. En bloquant le récepteur PD-1 ou la protéine PD-L1 (avec des anti-PD-1 ou anti-PD-L1), l’inactivation des lymphocytes T est levée. Ces cellules immunitaires vont alors être en mesure de s’attaquer aux cellules tumorales.
La première ligne de traitement actuel du cancer du rein métastatique (mRCC) inclut des anti-angiogéniques (inhibiteurs du VEGF, le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (bevacizumab) ou de ses récepteurs (sunitinib, axitinib)), et des immunothérapies reposant sur l'utilisation des anticorps anti-PD-L1 (avelumab) et PD-1 (nivolumab, pembrolizumab) et la combinaison d'anti-angiogéniques et immunothérapies. Ces traitements ont révolutionné la prise en charge de ces cancers. Cependant, aucun marqueur prédictif de leur efficacité n'est encore disponible en routine hospitalière.
La présence de PD-L1 dans la tumeur primaire prédit l’échec des traitements anti-angiogéniques. Cependant, ces analyses nécessitent une expertise difficilement transposable en pratiques hospitalières. La présence de PD-L1/PD-1 ne pouvant être évaluée de manière non invasive dans le cas du mRCC, du fait des localisations des métastases ou d'une maladie multi-métastatique, une autre approche pour la mesure de leur expression est nécessaire.
Dans la présente étude, nous avons évalué les niveaux plasmatiques de PD-L1/PD-1 (sPD-L1/sPD-1) chez des patients mRCC avant et après traitement anti-angiogénique (bevacizumab ou sunitinib). Nous avons démontré que des niveaux élevés de sPD-L1/sPD-1 sont corrélés à une survie plus courte chez les patients traités par sunitinib.
Cette étude met en lumière le rôle de sPD-L1/sPD-1 dans la prédiction de réponse aux inhibiteurs des récepteurs du VEGF. La détection de ces deux marqueurs plasmatiques représenterait un outil précieux pour orienter la stratégie optimale de traitement (anti-angiogéniques vs immunothérapies) pour les mRCC.
Parmi les immunothérapies, l'axe PD-1/PD-L1 (programmed cell death protein 1) est un axe privilégié. La liaison de la protéine PD-L1, présente sur les cellules tumorales, au récepteur PD-1 sur les lymphocytes T entraîne l’inactivation de ces derniers. En bloquant le récepteur PD-1 ou la protéine PD-L1 (avec des anti-PD-1 ou anti-PD-L1), l’inactivation des lymphocytes T est levée. Ces cellules immunitaires vont alors être en mesure de s’attaquer aux cellules tumorales.
La première ligne de traitement actuel du cancer du rein métastatique (mRCC) inclut des anti-angiogéniques (inhibiteurs du VEGF, le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (bevacizumab) ou de ses récepteurs (sunitinib, axitinib)), et des immunothérapies reposant sur l'utilisation des anticorps anti-PD-L1 (avelumab) et PD-1 (nivolumab, pembrolizumab) et la combinaison d'anti-angiogéniques et immunothérapies. Ces traitements ont révolutionné la prise en charge de ces cancers. Cependant, aucun marqueur prédictif de leur efficacité n'est encore disponible en routine hospitalière.
La présence de PD-L1 dans la tumeur primaire prédit l’échec des traitements anti-angiogéniques. Cependant, ces analyses nécessitent une expertise difficilement transposable en pratiques hospitalières. La présence de PD-L1/PD-1 ne pouvant être évaluée de manière non invasive dans le cas du mRCC, du fait des localisations des métastases ou d'une maladie multi-métastatique, une autre approche pour la mesure de leur expression est nécessaire.
Dans la présente étude, nous avons évalué les niveaux plasmatiques de PD-L1/PD-1 (sPD-L1/sPD-1) chez des patients mRCC avant et après traitement anti-angiogénique (bevacizumab ou sunitinib). Nous avons démontré que des niveaux élevés de sPD-L1/sPD-1 sont corrélés à une survie plus courte chez les patients traités par sunitinib.
Cette étude met en lumière le rôle de sPD-L1/sPD-1 dans la prédiction de réponse aux inhibiteurs des récepteurs du VEGF. La détection de ces deux marqueurs plasmatiques représenterait un outil précieux pour orienter la stratégie optimale de traitement (anti-angiogéniques vs immunothérapies) pour les mRCC.