Manchot empereur adulte sur la banquise (Terre Adélie)_C’est le plus grand et le plus majestueux des manchots. Il mesure 1 à 1,3 mètres pour une trentaine de kilos © F. Petit (IPEV/CNRS/CSM)
Manchot empereur_Son manteau de plumes est d’un noir bleu-gris sur le dos, son ventre blanc, une partie de sa tête et de son cou orange à jaune doré. Il a le bec fin, incurvé, orné d’une tâche orangée © F. Petit (IPEV/CNRS/CSM)
La morphologie du manchot, que ses ailes hydrodynamiques ont rendu inapte au vol, est adaptée à la nage. Sa densité corporelle est élevée, ses ailes lui servent de nageoires et ses pattes de gouvernail. Ses plongées sont profondes (plus de 300 m) et ne durent que quelques minutes. Il est capable de réaliser de longues marches, mais aussi de se déplacer sur le ventre par glissage. On appelle cela le "toboganning" © F. Petit (IPEV/CNRS/CSM)
Manchot empereur lissant son plumage (Pointe Géologie, Terre Adélie) © C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Le manchot empereur s’isole du froid en partie grâce à quatre couches de plumes en forme d’écailles d’une épaisseur totale de 12mm (ce serait 85% de leur pouvoir isolant). Le reste est du à la couche de graisse. Les plumes ont également une forme coudée au point d’attache dans la peau pour les maintenir. Le manchot empereur ne mue qu’une fois par an, et contrairement aux autres espèces de manchots, les nouvelles plumes restent accrochées aux anciennes tant qu’elles n’ont pas atteint leur taille définitive © C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Colonie de manchots empereurs de Pointe Géologie en Terre Adélie © C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Poussin de manchot empereur âgé de quelques semaines blotti sous la poche incubatrice de son parent © J. Morinay (IPEV/CNRS/CSM)
Poussins de manchots empereurs âgés de 5 mois (Pointe Géologie, Terre Adélie). Chez les juvéniles, les taches de chaque côté de la tête, le menton et la gorge sont blancs tandis que la tête et le bec sont noirs © C. Le Bohec (IPEV/CNRS/CSM)
Poussins de manchot empereur vagabondant sur la banquise © J. Morinay (IPEV/CNRS/CSM)
Manchot empereur nourrissant son poussin de 5 mois au sein de la colonie de Pointe Géologie en Terre Adélie © F. Petit (IPEV/CNRS/CSM)
Poussins de manchot empereur rassemblés en crèches en attendant le retour de leurs parents partis en mer à la recherche de nourriture © J. Morinay (IPEV/CNRS/CSM)
Les oisillons du Manchot empereur sont couverts d'un duvet gris-argenté avec la tête noire à bandes blanches. Ils pèsent environ 315 g à l'éclosion, et quittent le nid lorsqu'ils atteignent 50 % de leur masse adulte © J. Morinay (IPEV/CNRS/CSM)
Poussin de manchot empereur en début de mue (Pointe Géologie - Terre Adélie) - Avant leur premier départ en mer à l’âge de 5 mois, les poussins perdent leur duvet gris-blanc pour revêtir un plumage juvénile imperméable © C. Cornec (IPEV/CNRS/CSM)
Un manchot empereur adulte au milieu de poussins (Pointe Géologie - Terre Adélie)
Les poussins se regroupent souvent en crèches en attendant le retour de mer de leurs parents pour se protéger des intempéries et des prédateurs © C. Cornec (IPEV/CNRS/CSM)
Poussin de manchot empereur prêt à muer © S. Oros (IPEV/CNRS/CSM)
Manchots empereurs. Il n’existe que quelques dizaines de colonies de manchots empereur et leur nombre est estimé entre 200 000 et 400 000 couples, bien moins que chez les autres espèces se comptant par millions pour certaines © R. Cristofari (IPEV/CNRS/CSM)
Colonie de manchots empereurs adultes (Pointe Géologie - Terre Adélie)
Fin novembre, les adultes font des allers-retours très fréquents entre la colonie de reproduction et la mer pour nourrir leurs poussins © C. Cornec (IPEV/CNRS/CSM)
On compte une cinquantaine de colonies de manchots empereurs réparties tout autour de l’Antarctique, le plus souvent, sur la banquise
© M. Boureau (IPEV/CNRS/CSM)
Couple de manchots empereurs avec leur poussin. Son cycle de reproduction s’organise à l’inverse de celui des autres espèces. Lorsque l’hiver arrive, et que les autres manchots migrent vers des climats moins rudes, l’empereur se hisse sur la banquise et entame sa pérégrination en files interminables vers son lieu d’accouplement. Après de voluptueuses parades nuptiales, la femelle pond un oeuf qu’elle confie au mâle et reprend sa lente marche vers l’océan pour se nourrir.
Pendant se temps, le père affronte la nuit polaire et le blizzard glacé, l’oeuf sur ses pattes. Ses quatre couches de plumes et sa graisse lui assure sa survie et en font un exemple unique d’adaptation au froid et au jeûne. Le mâle perdra la moitié de son poids avant le retour de sa compagne qui coïncide avec l’éclosion de l’oeuf. Il peut alors confier le poussin à sa mère et partir à son tour s’alimenter © M. Boureau (IPEV/CNRS/CSM)
Colonie de manchots empereurs (environ 8000 individus).
Les Manchots empereurs sont des animaux sociables, vivant en colonies. Ils chassent ensemble et peuvent coordonner leurs plongées et leurs remontées à la surface. Ils sont actifs de jour comme de nuit © A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Le manchot empereur ne mue qu’une fois par an, et contrairement aux autres espèces de manchots, les nouvelles plumes restent accrochées aux anciennes tant qu’elles n’ont pas atteint leur taille définitive
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Pour conserver leurs œufs au chaud et se protéger du froid, les manchots empereurs passent l’hiver au sein d’une formation, serrés les uns contre les autres © A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Les conditions sont extrêmes : c’est l’hiver antarctique (long, sombre et glacial). Les températures peuvent descendre jusqu’à -62°C, les vents peuvent atteindre 200 km/h et la nuit est quasi-permanente © A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)
Arrivée impériale
© IPEV/CNRS/CSM
Manchot empereur marsouinant
© V. Planas-Bielsa (IPEV/CNRS/CSM)
Le Manchot empereur risque d’être menacé dans un futur proche par le changement climatique qui va entrainer la diminution de la concentration de la glace de mer et son épaisseur, mais aussi par les variations du climat © P. Apelt (IPEV/CNRS/CSM)
Lorsque les conditions climatiques de l'Antarctique se dégradent, les manchots s'amassent et créent une figure dite de tortue_Ici la fumee se degageant de la tortue
© A. Houstin (IPEV/CNRS/CSM)